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« Los Lobos », los hijos de la rêve americain

Los Lobos **

por Samuel Kishi Leopo

Cine México, 1 h 35

Lorsque Max, 8 años, y Leo, 5 años, debarquent avec leur mère, Lucia à Albuquerque (Nouveau-Mexique), ils ne savent pas encore ce qui les attend. Pour ces deux petits Mexicains qui vivaient de l’autre côté de la frontière, les États-Unis son sinónimos de d’une vie forcément meilleure et la promesse d’aller un jour à Disneyland. La réalité será tout autre.

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Enfermés toute the journée dans le misérable appartement que leur mère a dû trouver en urgence, sans avoir le droit d’en sortir, ils doivent inventer des jeux pour briser l’isolement dans fanl ils se trouvent.

Gracias a un magnetófono en casetes hérité de leur grand-père, ils esseient d’apprendre des mots d’anglais enregistrés par leur mère antes de salir de au travail, aunque las reglas qu’ils no se respetan cuando elle n’est pas là. Avec une récompense à la clé : dès qu’elle aura économise suffisamment d’argent, les emmenera visiter le fameux parc d’attractions. Más lorsque Max découvre que leur rêve n’est pas de réaliser, il décide de s’affranchir des consignes et de sortir de l’appartement.

L’inocence pour surmonter le déracinement

Inspiré des propres souvenirs d’enfance du réalisateur, parti avec sa mère et son frère in Californie vivre le rêve américain, la película de Samuel Kishi Leopo reposa sobre un parti pris original. Cellu de montrer le sort desmigrant mexicains, une fois la frontière franchie, à travers le looking de deux enfants dont l’inocence va peu à peu se heurter à la réalité du déracinement.

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Avec son corolario: pauvreté, méfiance, rejet, isolement. Il le fait de manière sensible et tendre en nous embarque avec eux dans un imaginaire qui leur permet de surmonter les dificults matérielles et de continuer à s’émerveiller d’un rien.

Dans ce film tourné dans le quasi-huis clos de l’appartement, le quotidien difficile de la mère qui cumule les emplois pour subvenir aux besoins de ses enfants est constamment maintenu hors champ. Le context and est seulement évoqué par les portraits en planes de coupe d’une population locale pauvre et métissée ainsi que par les images des emblèmes du rêve américain. Le réalisme social, propre à ce sujet de l’immigration, es ici en permanence tempéré par la beauté des images tournées en cinémascope et la lumière d’espoir pour l’avenir que representent ces deux enfants.

Angelica Bracamonte

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