Less specèces au defi du génie génétique
Este artículo es el número de la revista Les Indispensables de Sciences et Avenir n°208 de enero/marzo de 2022.
Des plantes modifiées pour résister au réchauffement climatique or des vaches productrices de lait humain… Les technologies d’édition génétique tels les fameux “ciseaux” Crispr-Cas9 nous permettent de manipuler le vivant comme ever, jusqu’à parfois supplanter l’evolution et sa selección natural. C’est ainsi que l’entreprise Oxitec a entrepris de modifier génétiquement des moustiques afin qu’ils ne puissent plus nous infecter. Au debut de l’année 2021, en Floride (États-Unis), des milliers de moustiques mâles ainsi traités ont été relâchés dans la nature dans l’spoir de réduire le nombre de leurs congénères de l’espèce Aedes aegypti, vecteurs de maladies dice que la dengue et le chikungunya. Ces moustiques nouveau modèle sont porteurs d’un genee qui empêche la naissance des femelles, les seules à piquer l’humain, et le transmettent à leur descent. Naissent donc des males de Seúl. Ces derniers retransmettent ce gene d’autodestruction en s’accouplant avec des femelles sauvages. Un cercle vertueux qui devrait aboutir à une drastique diminution du nombre de femelles néfastes. De premiers essais, au Brésil, n’ont toutefois pas remporté le succès escompté.
Un brise tabú en 2018
Ce tipo de manipulaciones ne se limitent cependant plus aux plants o aux animaux non humains. En octubre de 2018, en efecto, le chercheur chinois He Jiankui a annoncé la naissance de deux bébés OGM, Lulu et Nana. Jouer avec l’évolution humaine…un tabou ainsi brisé ! Le père des filetes étant séropositif au virus du AIDS, il a voulu éviter que ses enfants ne développent cette maladie. He Jiankui, selon ses dires, a modifié le gene CCR5, qui code pour un récepteur utilisé par le VIH pour entrer dans les cellules. La modificación qu’il a réalisée (une délétion – ruptura de un cromosoma provocando un borramiento – de 32 pares de bases) semble conférer une resistance au virus. Más le veritable objectif de cette manipulation génétique était probablement tout autre : booster les capacidades cognitivas des filetes. Car la délétion du gene CCR5 ameliore la cognition et la mémoire. La manipulación serait ainsi une fazon de contourner l’evolution naturelle en créant des êtres humains “améliorés” : un fantasme vieux comme l’humanité.
L’ensemble de la communauté scientify the denoncé l’irresponsabilité du chercheur et les consequentielles potentielles sur les enfants et leurs descendants. Car la technologie utilisée (Crispr-Cas9) provoca otras modificaciones del genoma con consecuencias impredecibles. Suite à ce tollé, He Jiankui a été licencié par son université et condamné à trois ans de prison. De quoi calmer les ardeurs de tout chercheur désireux d’imiter cet apprenti sorcier. No creo que esa persona sea demasiado arriesgada… por el momento.
En attendant, d’autres visionnaires tentent de modifier l’humain, à l’aide d’appareils cybernétiques cette fois. Le plus célèbre de ces cyborgs es probablemente Neil Harbisson, un artista británico que s’est implanté dans le crane une antenne lui permettant d’entendre les couleurs. Cet appareil transform celles-ci en frecuencias de sonido qui font vibrator les os de son crane jusqu’à stimuler son oreille interne. En 2004, se llevó a cabo el acto oficial de la reunión oficial: el gobierno británico aceptó que aparecía en la foto del pasaporte, alors que même les lunettes sont interdites sur ce document.
S’enrichir de nouveaux sens, comme l’écholocation des chauves-souris
Avec d’autres cyborgs, Neil Harbisson a créé la Cyborg Foundation, una organización no lucrativa que promueve las investigaciones sobre las tecnologías permanentes de nuevos sentidos y consulta a los aspirantes a cyborgs. “Les personnes ayant une idée nous contactent et nous les aidons à la réaliser, explicar-t-il. Souvent, nous avons déjà un prototipo correspondiente a ce qu’elles souhaitent. S’il leur plaît, nous pouvons les aider à l’améliorer et à trouver un chirurgien qui puisse l’implanter”. Pour ce pionnier, de plus en plus d’humains choisiront comme lui de s’augmenter de nouvelles facultés, comme on installe aujourd’hui des application dans téléphone. “Cela comenzó par des applis corporelles personnalisées. Et la nature peut nous donner beaucoup d’idées sur ce que l’on peut creer afin d’enrichir notre expérience et nos connaissances!” Certains se sont ainsi dotés d’écholocation, sur le modèle des chauves-souris, o de capteurs d’humidité tels qu’en possèdent les abeilles.
Capacidades sin precedentes. L’artist britannique Neil Harbisson es acromato. L’antenne implantée dans son crane convertit les couleurs – qu’il ne peut voir – en son, ce qui lui permet de les “understand”. Créditos: MATTHIEU GAFSOU / MAPAS / GALERÍA C
Para ciertos, cette fusion de l’humain avec la machine será bien plus qu’une simple “iPhonisation” de notre corps. Ils prévoient l’utilization de positifs cybernetiques destinés à booster l’intelligence sans intervention sur le génome. C’est le cas, par exemple, du millardaire sud-africain Elon Musk, fondateur, entre autres, de la société de biotechnologies Neuralink. Créée en 2016, cette entreprise se donne pour but d’implanter dans le crane une “diente neuronal“: Musk la définit comme une couche numérique enrobant le cortex, destinado a permitir un fonctionnement symbiotique avec l’intelligence artificielle. neuronale, ne ferait qu’un avec ces machines.
Pour ce faire, Neuralink travaille sur a implant cérébral constitué d’électrodes flexibles comme du fil, qui seraient insérées dans le crane au moyen de perforations minuscules proches de celles réalisées par a une machine à coudre. A transmetteur place derrière l’oreille ferait le lien entre la puce et l’ordinateur à connecter au cerveau. Pour le moment, l’implant a été testé chez des cochons et des singes, mais pas chez l’humain. Une étape qui ne devrait pas tarder, vu l’urgence qu’il ya à développer cette technologie, selon Musk. Car pour le millardaire, une telle connexion avec les machines intelligentes est la seule fazon de résister à la montée en puissance des… machines intelligentes, dopées à l’intelligence artificielle ! Cet humain connecté est toutefois loin de faire l’unanimité : “On n’est pas pres de connecter le cerveau, relativiza a Jean-Gabriel Ganascia, profesor de información en la Sorbonne Université y presidente del Comité d’éthique du CNRS. ¡Et heureusement! Coche si alguna vez en pouvait Augmenter notre mémoire de cette fazon, on pourrait aussi nous mettre tout ce qu’on voudrait dans la tête!”
Qu’il s’agisse de s’enrichir de nouveaux sens or de brancher nos cerveaux à internet, ces ajouts technologiques n’impliquant pas de modifys du génome n’auraient pas – du moins au debut – d’impact direct sur le cours de la evolución. Más si la instalación de ce type d’implants était appelée à devenir la norme, ils pourraient avoir une influence biologique directe, ne serait-ce qu’au niveau épigénétique. Ils pourraient engenderer, par exemple, davantage d’inflammation, comme c’est le cas aujourd’hui avec les implants cérébraux. A largo plazo, las variantes des réduisant cette inflamación pourraient être favorisés par la sélection naturelle, modificando ainsi notre génome. Tout comme l’édition génétique, ces technologies ont donc le potentiel de modifier l’evolution. Seúl le temps nous dira si ce potentiel deviendra un jour réalité.
à quoi bon resusciter le mammouth?
La selección de la naturaleza es un juge intraitable que fauche les espèces les moins adaptées à un écosystème. Pourrait-on aller à l’encontre de sa jurisprudence grâce aux nouvelles technologies d’édition génétique, en ramenant à la vie des espèces disparues ? C’est en tout cas l’objectif de l’entreprise américaine Colossal, qui ambición de resucitar le mammouth en insérant des bouts de son matériel génétique dans le génome de l’éléphant d’Asie, avec fanl il partage 99.6 % of are DNA . Le but final étant de réintroduire ces animaux dans la toundra afin “del restaurer des écosystèmes disparus, qui pourront aider à stopper voire à inverser les effets du changement climatique”, selon l’entreprise. Avec l’espoir que ces géants laineux piétineront les arbres et bushs qui ont colonisé la prairie sibérienne depuis leur disparition, et que le retour des hautes herbes réfléchisse davantage de lumière et refroidisse le sol.
Colosal compte y parvenir en produisant des embriones híbridos, probable de células souches d’éléphant qu’il ferait pousser colgante deux ans dans un uterus artificiel. Le mammouth pourrait donc revenir fouler la Terre ? Vestimenta pasada. Ces “revenants” seraient une toute nouvelle espèce. Une chimère, résistante aux basses températures grâce aux poils longs et à la couche de graisse protectrice sous l’épiderme du mammouth.
En 2017, el genetista de Harvard George Church, cofundador de Colossal, aurait déjà reissi à intro 45 genes of mammouth dans un génome d’éléphant d’Asie. Pourtant, rien n’assure that l’embryon de ce nouvel arrivant will be viable, car son génome serait probablement parsemé d’erreurs à cause des changes non ciblées causées par CRISPR-Cas9. Et si ever le mammouth parvenait à resusciter d’entre les morts, il est peu probable qu’il seraité adapté à la toundra sibérienne, qui a beaucoup change en quelques millenaires. Por ailleurs, un précédent réchauffement ayant entraîné l’extinction de l’espèce, on ne voit pas comment son avatar pourrait survivre à celui-ci, ni contribuy à le maîtriser…
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