Lucha contra las violencias sexistas y sexuelles en Sciences-Po Bordeaux : « Nos compétences étaient insuffisantes »

Hasard du calendrier, an après le déclenchement d’un vaste mouvement de libération de la parole dans le milieu étudiant, le directeur de Sciences Po Bordeaux, la procureure de la République et la rectrice d’académie ont cosigné ce jeudi 27 janvier, au palais de justicia, una convención de lucha contra las violencias sexistas y sexuales. Sous l’apparent vernis Institutionnel, le document fait écho à un phénomene national relayé ici même, à Science Po, dans le sillage d’une étudiante qui…

Hasard du calendrier, an après le déclenchement d’un vaste mouvement de libération de la parole dans le milieu étudiant, le directeur de Sciences Po Bordeaux, la procureure de la République et la rectrice d’académie ont cosigné ce jeudi 27 janvier, au palais de justicia, una convención de lucha contra las violencias sexistas y sexuales. Sous l’apparent vernis Institutionnel, le document fait écho à un phénomène national relayé ici même, à Science Po, dans le sillage d’une étudiante qui avait decrit son viol sur un groupe Facebook, el 23 de enero de 2021.

Des dizaines et dizaines de témoignages s’étaient accumulés sur le réseau social, fermé au grand public more partagé par des milliers d’étudiants. Harcèlement de rue, agressions sexuelles, voire viols, autant de versions du non-consentement rapportées sans fard par les victim, des femmes pour l’essentiel, sur une période couvrant les dix années précédentes: l’association étudiante féministe Sexprimons-nous avait alors recensé más 150 mensajes en dix jours, la plupart ayant trait à des situaciones vécues hors les murs de l’Institut d’études politiques (IEP).

Sous «en las pantallas de radar»

18 report toutefois des viols or agressions sexuelles vécus during l’année de mobilité passée à l’étranger, 16 faisaient référence à des «aggresseurs au sein de l’IEP» y 5 pointaient l’absence de retour de l’administration de l’ escuela de administracion Rattrapée – et secouée – par les événements, celle-ci était pourtant dotée after 2018 d’une « cellule de veille et d’écoute » : vingt cas, dont sept pourviolences sexuelles, étaient ainsi remontés, donnant lieu notamment au licenciement d’ un agent pour harcèlement sur une doctorante.

Más, à l’évidence, nombre d’affaires étaient passees « sous on the radar screens », comme disait un enseignant de Science Po, en febrero de 2021. Director del IEP después del dernier, Dominique Darbon se reunió en el balance del presente convención «un largo trabajo de réflexion sur cesviolences sexistes et sexuelles» engagé depuis «plus de deux ans». Más también, convient-il le premier, «le constat que nous n’étions pas vraiment bien préparés pour y répondre. »

« Discernimiento más eficacia »

«C’est extrêmement compliqué de traiter ce género d’affaires», poursuit-il. « Nous avons encontró que en las competencias son insufi- sibles. Nous avons multiplié les instances, nous avons élaboré des processus, notamment avec tous les directeurs d’IEP, pour se doter de moyens d’action, y compris comparatifs, pour traiter les cas, et éviter de causer des souffrances supplémentaires par une forme d ‘inaction, de traitement inapproprié, de mauvaise interpretación de las situaciones’, le tout au service d’un ‘discernement plus efficace’.

Et de rappeler that l’IEP n’a qu’une «competencia parcial» en la materia, a través de una comisión disciplinaria, no la temporalité n’est pas celle de la justice. La convención acte notamment « l’appui en formation du court » et au besoin, le renfort de « conseillers juridiques du rectorat ». Constituye, según Dominique Darbon, un elément supplémentaire dans «l’arsenal» de mesures prises, «l’effort collectif pour fanl on an absolument besoin d’avoir le soutien des services de l’État»: «Il me semble qu’ il ya des garde-fous significatifs».

À la rentrée, « tous les étudiants primo-accédants » ont benefice of sensibilization à l’égalité hommes-femmes, sans compter les « responsable de d’associations and d’équipes sportives » que es sont vus proponer des ateliers. La cellule de veille et d’écoute « est sollicitée, et c’est dans l’ordre des chooses », ajoute Emmanuel Nadal, directeur général des services de l’IEP, soucieux d’instaurer a « clima de confianza ». À ce jour, « dos procedimientos disciplinarios » sont en cours au sein de Sciences Po, l’issue allant du blâme à l’exclusion.

« Une porta d’entrée de la juridiction »

Primer documento del género firmado en Nouvelle-Aquitaine, cette Convention, que s’inscribed in fait dans le cadre d’un national plan d’action contre lesviolences sexistes et sexuelles dans l’enseignement supérieur, se voit Assigner trois objectifs : la prévention des conduites à risques et des abus sexuels à travers des formaciones, une prise en compte «eficiente» des infractions à la character sexuel au sein de Sciences Po et, au besoin, la facilitation de leur signalement au parquet, en l’occurrence via une juriste Jueves oficina de «port d’entrée de la juridiction», enumère Frédérique Porterie, procureure de la République. «C’est un début et non pas une fin», antes de Anne Bisagni-Faure, rectrice de l’académie Nouvelle-Aquitaine.