Ciencias

« De la défense des savoirs critiques », les nouvelles voies de l’université

Gratis. La France, république intellectuelle, brillante foyer des sciences sociales. Cette image d’Epinal rasurante apparaît dépassée. Dans une large mesure, les sciences sociales n’existent plus dans le débat public que pour être dénigrées, remarquent Claude Gautier, professeur de philosophie, et Michelle Zancarini-Fournel, historienne, dans leur nouvel ouvrage. Después de más de quince años, les direcants politiques n’ont cessé de les attaquer. El último ejemplo de la fecha se titula “Après la déconstruction : reconstructe les sciences et la culture”, qui s’est tenu les 7 et 8 janvier à la Sorbonne, avec le brassier financier du ministère de l’éducation nationale, selon mediaparte, et avec comme premier orateur le minister Jean-Michel Blanquer.

Cet essai paraît donc à point nommé pour offfrir the contradiction à un gouvernement qui a oublié les convictions libérales qu’il affichait au debut du quinquennat, more aussi aux intellectuels qui accompagnent sa démarche. Cette immixtion du politique, qui aurait donc des prétentions épistémologiques pour départager le savant du militante, a une histoire. El momento en que debutó nous vivons en 1989, avec la chute du Mur, « el final de l’histoire » annoncée par l’universitaire américain Francis Fukuyama, et l’affaire du foulard à Creil (Oise). De nouveaux apparaissent cleavages, notamment sur la place de l’islam au sein de la société. Les ideologies disqualifiées, la pensée néolibérale s’impose et dépolitise le rôle de l’Etat en faveur d’une approach centrée sur la gestion.

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La huelga de 1995 contra el plan Juppé sur les retraites et la Sécurité sociale es un autre moment-clé. Le débat autour de ces événements expone las fracturas au sein du monde intellectuel. Les penseurs qui soutiennent le mouvement social sont dépeints par leurs oposants comme des « pases retrógrados » arc-boutés sur leurs «acervo de intereses», des acusaciones de que reviendront lorsque, en 2007, se aprobará la loi sur l’autonomie de l’université. L’effet de cette réforme, tout comme les politiques adoptées par la suite pour encadrer la recherche, est sans appel : «externalización y privatización de funciones, supresión de polos, croissant pre-karité, contractualización».

Pendant ce temps, le monde politique s’arroge le droit de définir ce qui est science ou non. C’est Nicolas Sarkozy reprenant el término de «Islamo-Gauchiste» para denigrar ciertos chercheurs plutôt que de respecter l’autonomie de la recherche. C’est Manuel Valls, sous la mandature suivante, qui confond explicar et excusr, estimant que l’investigation intellectuelle d’un fait social revient à le advertner. C’est Jean-Michel Blanquer se fue en croisade contra el “wokisme”.

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Prudencia Febo

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